Théorie des couleurs : L’ADN Colorimétrique de l’être humain
L’analyse de la couleur d’un ADN colorimétrique® est le processus consistant à déterminer les couleurs qui conviennent le mieux et naturellement à un individu en partant de son existant.
« C’est aux vêtements de s’adapter à un corps, non aux corps de s’adapter à la mode. Seules les couleurs sont le miroir de nos personnalités, avec elles, nous ne pouvons pas tricher. » @lyly_pfl
LA COULEURS EN QUELQUES DATES:
En 1839, Michel-Eugène Chevreul a publié les résultats de sa recherche, sur le phénomène de « contraste simultané ».
En 1870, l’apparition de nombreux « conseillers de mode » aux Bon marché et Galeries Lafayette.
En 1928, Johannes Itten propose alors, une correspondance naturelle entre les « quatre saisons » de l’année et les « quatre groupes de couleurs harmonieuses naturellement », établissant ainsi le cadre dans lequel serait fondé « l’analyse des couleurs par saison ».
1942, Suzanne Caygill, couturière/styliste de mode Californienne, crée l’ analyse des couleurs, également appelée « Méthode des quatre saisons » pour l’individu.
Entre 1942 et 1980, une déclinaison infinie de couleurs va être élaborée et déclinée en « huit saisons », puis en « douze saisons ».
Jusqu’aux années 1978, ces techniques resteront un secret bien gardé, jusqu’à ce que Suzanne Caygill, riche de son expérience, publie en Amérique un premier ouvrage sur le sujet : Color - The Essence of You (aujourd’hui épuisé).
Ces techniques se verront « vulgarisées » puisque non enseignées en France (excepté par des ouvrages) ne donnant que certaines informations et non la pédagogie.
L’ADN Colorimétrique® ?
La couleur de la peau humaine - ou «carnation»-, présente une gradation continue du blanc au marron foncé presque noir, avec parfois des tons rosés ou cuivrés ; nos yeux présentent une multitude de paillettes colorées : Brun, marron, caramel, miel, mais aussi bleu turquoise, violine, vert d’eau ou bleu nuit ;
nos lèvres passent du rosé, rougeâtre, au parme et au brun ; nos cheveux naissent cendrés blonds châtains, noirs ou roux pour se dégrader en une palette de blanc, grisâtre, poivre et sel légèrement jaunâtre, ou argenté…
Une multitude de couleurs envahit notre corps sans que l’on en ait réellement conscience et nous donnent des informations précieuses sur notre entité.
Nous nous regardons chaque jour sans réellement prêter attention au cercle chromatique vivant que nous sommes.
Pourquoi ?
Nos trois couleurs primaires existantes - que nous connaissons tous - sont le Rouge Magenta, Bleu Cyan et Jaune Primaire.
Telle une palette de couleurs la nature a mélangé nos couleurs primaires existantes pour définir notre portefeuille colorimétrique, notre personnalité et l’impact que l’on pourra avoir face aux autres.
Les trois couleurs primaires se retrouvent dans notre corps :
Notre rouge magenta
= Notre Hémoglobine :
L’hémoglobine se trouve essentiellement à l’intérieur des globules rouges du sang, ce qui leur confère leur couleur rouge.
L’hémoglobine des capillaires sanguins donne une coloration rosée aux peaux claires, excepté chez les personnes ayant une couche de graisse sous-cutanée épaisse - cas fréquent chez les Extrême-Orientaux - ce qui va donner aux peaux des nuances plutôt rosées, violacées ou pêche.
Notre bleu cyan
= Notre mélanine :
La mélanine, pigment déterminant le teint, est produite dans des cellules appelées mélanocytes. Leur nombre moyen, par surface de peau, est le même chez tous les humains, quelle que soit la couleur de leur peau.
Il dépend, par contre, de la partie du corps considérée (il est faible, par exemple, sur les paumes des mains).
Les mélanines sont, parmi les pigments principaux, responsables de la coloration, de la couleur de la peau, des cheveux et des yeux chez l’homme.
Notre Jaune primaire
= Notre carotène :
Le carotène est représenté dans le corps humain par la vitamine A.
Le carotène alimentaire peut, en quantité importante, donner une composante légèrement jaunâtre à la peau. C’est grâce au carotène, que nous bronzons plus ou moins, ce qui crée ainsi un échantillonnage de couleur, du brun rosé, mordoré marron, jaune marronné au rouge jaunâtre….
Cet ADN colorimétrique® existant est retrouvé, par la suite, dans le dégradé des saisons de la nature.
Fait troublant, nos personnalités en sont le reflet et sont représentatives de nos humeurs, nos valeurs et notre processus de communication… donc notre image. Travailler ses couleurs et connaître son profil ADN aident à révéler une personnalité et comprendre la raison pour laquelle on se sent mieux dans certaines couleurs…
Bien entendu, notre corps va prendre en considération la valeur de la couleur, la saturation, la température et l’intensité, tel un ADN. Notre ADN Colorimétrique® ne peut donc pas être identique à celui d’une autre personne.
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